Les trains de nuit ont à nouveau la cote. Mais la ligne Bâle-Amsterdam le montre: le chemin de fer est à la traîne par rapport à ce besoin croissant. Le compartiment de Marleen Hengeveld est étroit. Cette Néerlandaise voyage souvent en train de nuit de la Suisse vers son pays – et elle a déjà vécu beaucoup de choses: «une fois, notre voiture-couchettes est tombée en panne; nous avons dû nous contenter d’une place assise toute la nuit». Malgré tout, elle reste fidèle au train de nuit. «C’est romantique et meilleur pour l’environnement que l’avion». Peu après 23 heures, le train part de Bâle – et Marleen Hengeveld essaie de dormir. Pannes à répétition Les spécialistes ferroviaires considèrent le train de nuit pour Amsterdam comme un «train à problèmes». Il est exploité par les Chemins de fer fédéraux (CFF) en coopération avec les chemins de fer autrichiens ÖBB. Le matériel roulant loué est vétuste et sujet à des pannes. Il manque des pièces de rechange, raison pour laquelle les …